Un Asburgo ordinato sacerdote

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Sabato 16 giugno 2018 è stata celebrata l’ordinazione sacerdotale dell’Arciduca Johannes de Habsbourg-Lorraine, nipote dell’ultimo imperatore d’Austria, il Beato Carlo I, e della sua sposa, la Serva di Dio Zita di Borbone-Parma. La celebrazione ha avuto luogo in Svizzera, nel territorio dell’Abbazia di Saint-Maurice, precisamente a Vérolliez, luogo del martirio di San Maurizio e dei suoi compagni, la celebre Legione Tebea.

Il giovane principe è membro della Fraternità Eucaristica, una comunità religiosa presente in Francia ed in Svizzera, avente per missione l’adorazione del Santissimo Sacramento e l’accoglienza di persone in difficoltà (droga, depressione, ecc.) con la professione dei voti di povertà, castità e obbedienza.

Nato nel 1981 a Bruxelles in Belgio, Johannes de Habsbourg-Lorraine  è cresciuto in una famiglia di sei figli e due figlie. Tra essi non è l’unico ad aver scelto una strada di consacrazione. Molto presto fu colpito dalla testimonianza di fede dei nonni, dei quali lesse la vita all’età di sedici anni. Carlo è Beato dal 2004, mentre per Zita si è aperta nel 2008 la causa di beatificazione. La loro vita santa, l’amore per il loro popolo e soprattutto per i più poveri, che proveniva  dalla loro fede profonda, non hanno lasciato indifferente il giovane.

Ingaggiato da una grande banca d’affari americana, vede davanti a sé una bella carriera. La sua vita interiore lo spinge però nel 2005 ad impegnarsi nell’Institut Philanthropos. Fu lì che durante una Messa si sentì interpellato nel più profondo. Capì così che l’Amore vero esiste ed è Gesù. Dovrà passare però qualche anno per riconoscere la chiamata a divenire sacerdote. Nel 2011 pronuncia i voti semplici. Il 16 giugno 2018 è ordinato sacerdote per mano di Mons. Dominique Rey, vescovo di Fréjus-Toulon e prelato di riferimento della Fraternità. Attualmente vive nella casa della Fraternità a Saint-Jeoire in Alta Savoia.

Solo santi sacerdoti e religiosi potranno gettare le basi per una nuova Europa cristiana, sul modello di quanti secoli addietro gettarono le basi della nostra civiltà.

 

Chi padroneggia la lingua francese può approfondire la preziosa testimonianza vocazionale, grazie a questa intervista all’Arciduca novello sacerdote, pubblicata sulla pagina Facebook della Fraternité Eucharistein.

 

 

https://www.facebook.com/FraterniteEucharistein/posts/1992902454075576

 

Johannes, pouvez-vous vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis né en 1981 à Bruxelles (Belgique). J’ai 5 frères et 2 sœurs, dont trois qui sont aussi entrés dans les ordres. Notre famille a longtemps habité en Suisse près de Fribourg. J’ai fait des études d’économie à St-Gall, puis j’ai travaillé une année à Paris en banque d’affaires. En 2005, j’ai étudié à l’Institut Philanthropos (Fribourg). En 2007, je suis entré au postulat de la Fraternité Eucharistein.

 Quel est le facteur qui a déterminé un changement d’orientation si important ?
A vrai dire, c’est Dieu lui-même. J’ai lu à l’âge de 16 ans la biographie de mes arrière-grands-parents, Charles et Zita de Habsbourg, qui ont régné sur l’Autriche et la Hongrie. J’ai été extrêmement frappé de leur amour pour leur peuple et surtout pour les plus pauvres, qui provenait de leur foi très profonde. J’ai été encore plus frappé… par mon propre égoïsme ! A partir de là le combat spirituel a commencé dans mon cœur : tout pour les autres ou tout pour moi ? Mais à 19 ans, soucieux de me garder quand même un peu pour moi, je pars direction la finance en vue d’une « belle carrière ». Cette carrière s’ouvre effectivement après mes études à St-Gall avec une grande banque d’affaire américaine… Après une petite année, je déchante en moi-même : comment est-il possible de me sentir si seul et si vide intérieurement, alors qu’extérieurement je suis comblé en tout point ? Je me retrouve
en 2005, totalement désabusé au sujet du sens de la vie, sur les bancs de l’Institut Philanthropos. Les prises de conscience affluent, d’abord intellectuelles : l’amour vrai existe, il a pour nom la « grâce » ; le vrai combat de ma vie n’est pas ma satisfaction personnelle, mais la recherche de Dieu et de sa volonté. Un matin, lors de la Messe, Jésus vient lui-même me dire toutes ces choses, mais non plus au niveau de la tête, mais dans le cœur… eh oui, car il est vraiment vivant ! C’est à partir de ce moment que j’ai sérieusement commencé à penser Lui donner toute ma vie.

Mais qu’est-ce qui vous a donc attiré à la Fraternité Eucharistein ?
Tout d’abord, j’étais assez ouvert à ce que Dieu me demanderait, quitte à ce que cela puisse même ne faire aucun sens de prime abord… comme Abraham quand Dieu lui demanda de quitter sa terre, sans lui dire la destination. J’ai connu la Fraternité et j’étais frappé par la ferveur du désir de Dieu qui y régnait et par l’adoration du Saint-Sacrement. J’ai demandé à y prendre un temps sabbatique d’une année. L’accueil des personnes déshéritées de la vie m’a beaucoup frappé. Le Seigneur me soufflait : « Ces gens qui n’ont rien ni personne, si toi tu ne les aimes pas de façon inconditionnelle, ce sera qui alors ?! » Peu à peu j’ai compris que c’est là que Dieu était en train de me « planter », comme un arbre qui va porter du fruit en son temps. J’ai fait mes vœux simples en 2011.

Et le sacerdoce est venu plus tard ?
Tout à fait. Je précise tout de suite que le sacerdoce, le fait de devenir prêtre n’est pas simplement le fruit d’un désir personnel. C’est d’abord Jésus-Christ qui appelle ! Dans la vie spirituelle on est deux – Dieu et nous-même ! C’est donc à un appel de Jésus que j’ai répondu, qui a pris forme dans la communauté. Certains prêtres sont appelés à servir dans les paroisses, d’autres sont en même temps religieux et ceux-là sont appelés à servir dans leur propre communauté. C’est mon cas. Dans notre communauté, nous considérons que le prêtre est d’abord un religieux parmi les autres, puis prêtre au service de la communauté. Ainsi, dans la Fraternité Eucharistein, les prêtres ne sont pas forcément responsables des maisons, ils vivent le même rythme que tous les autres religieux et n’ont bien sûr pas d’avantages découlant de leur statut. Ils travaillent manuellement en compagnie des personnes en accueil. Ils tâchent de vivre la même humilité que les autres à la suite de Jésus.

 

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